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Séisme au Maroc: partir ou reconstruire - La prise en charge médicale des ados transgenres

SEISME AU MAROC : partir ou reconstruire Le 8 septembre, un tremblement de terre a touché le Maroc. Plus de 3000 personnes ont perdu la vie et des villages entiers du Haut-Atlas ont été anéantis. Dans ces lieux pratiquement inaccessibles à l'aide internationale, après avoir enterré leurs morts, les habitants pensent désormais à demain. Comment vivre avec le froid qui arrive ? Quel avenir dans ces montagnes fragilisées par le séisme ? Faut-il partir ou reconstruire ? Investigation s'est rendu sur place pour partager les jours et les nuits de ces sinistrés aujourd'hui privés de tout. Une immersion exceptionnelle et inédite de jour comme de nuit entre tristesse, angoisse et confiance dans le futur Un reportage de Fiona Collienne, Garry Wantiez et Jeremy Boisseau LA PRISE EN CHARGE MEDICALE DES ADOS TRANSGENRES : De plus en plus d'adolescents s'interrogent sur leur identité de genre. Spécialisée dans ces questions, l'équipe de l'hôpital universitaire de Gand est assaillie de demandes. Aujourd'hui, 425 jeunes sont sur liste d'attente pour un éventuel traitement. Parmi ces jeunes désireux d'entrer en transition, beaucoup présentent des troubles d'anxiété, de dépression ou d'autisme. Alors comment ces ados sont-ils pris en charge ? Quand la décision est-elle prise d'accompagner un jeune dans un changement de genre ? La question de la prise de bloqueurs de puberté et d'hormones divise de plus en plus les spécialistes. Si selon certains, la transition médicale permettrait d'améliorer le bien-être des adolescents pour d'autres elle ne serait pas la solution. L'Angleterre et les pays scandinaves ont ainsi décidé de limiter le recours aux traitements hormonaux pour dysphorie de genre.