Ici le Monde

Episode 18 : Afrique du Sud - France - Argentine

1) En Afrique du Sud ou le réveillon de Nouvel an se décline au pluriel. Comme partout ailleurs, les Sud-africains célèbrent le passage à l’an neuf le 31 décembre, mais ils remettent le couvert dans la nuit du 1er au 2 janvier. Pourquoi Le 2 janvier ? Parce que sous le régime de l’esclavage, c’était le seul jour de congé des esclaves du Cap. Aujourd’hui, l’esclavage a disparu mais les 2 réveillons sont maintenus notamment à la demande des métis. Ce réveillon leur permet de s’exprimer, de montrer leur identité distincte. D’autant qu’après l’esclavage, il y a eu l’apartheid, période pendant laquelle ils étaient opprimés par le régime blanc. Le carnaval du 2 janvier est aussi une façon de donner une image positive de leur communauté, ravagée par la criminalité et la drogue. 2) En France, à la rencontre d’un sobrelier ! Un sommelier des boissons non-alcoolisées. Dans l’Hexagone, le marché des boissons sans alcool est en nette progression, 13% de plus en 1 an. Le marché attire surtout ce qu’on appelle désormais des flexi-buveurs, des personnes qui alternent avec et sans alcool, pour prendre soin de leur santé et ingérer moins de sucres notamment. 3) En Argentine. L’année se termine avec une série de mesures concoctées par le nouveau « président à la tronçonneuse », Javier Milei. Parmi ses 300 mesures, les opposants au régime qui voudront manifester, pourront toujours le faire mais ils devront payer la facture du dispositif policier les encadrant ! Ceux qui couperont les routes pour exprimer leur opinion verront leurs allocations sociales supprimées ! L’année se termine sur un chiffre terrible : 160 % d’inflation. Les Argentins ne parviennent plus à joindre les 2 bouts.