Hep taxi !

François Ozon

Réalisateur à la créativité foisonnante (un film par an en moyenne depuis 1997), François Ozon arbore un beau palmarès de films à succès. Et ses trois nominations au César du meilleur film et du meilleur réalisateur n'en diront pas moins ! Sous des dehors de garçon sage, ce fan de Romy Schneider et de Charles Bronson cache sa sensibilité et un goût pour la subversion. Jérôme Colin vous invite à découvrir ce cinéaste qui enflamme la critique... François Ozon est né à Paris en 1967. A l'adolescence déjà, il mettait sa famille en scène pour réaliser des courts métrages en Super-8. Il fait des études de cinéma, suit notamment les cours d'Eric Rhomer, rencontre ses futurs producteurs et découvre Fassbinder qui sera une vraie révélation. Il réalise ensuite une dizaine de courts métrages, sélectionnés et primés dans de nombreux festivals, grâce auxquels il parviendra à se faire une place dans le milieu. " Sitcom " (1998) son premier long fait sensation et lui permet d'envisager une vraie carrière. " Sous le sable " (2000) et " Huit Femmes " (2001) le hissent définitivement au rang des réalisateurs français les plus populaires. La cadence s'accélère : " Swimming Pool ", " Le refuge ", " Potiche ", " Jeune et jolie ", " Dans la maison ", " L'amant double ". Ses films sont diversement appréciés par la critique et maintes fois récompensés. D'un univers à un autre, entre fantasme et réalité, ses scénarios dépeignent subtilement les névroses de notre société, plaçant au centre le mystère et l'idéal féminin. Il s'inscrit aujourd'hui dans l'actualité judiciaire avec " Grâce à Dieu " tourné en Belgique dans le secret.