Passer à la recherche
background

Hep taxi !

Gaspard Ulliel

29 min

| Publié le 20/01/22

Gaspard Ulliel Né à Paris en novembre 1984, fils unique de parents styliste et designer, Gaspard Ulliel fait sa première apparition à l'écran à onze ans dans un téléfilm, « Une femme en blanc », où il donne la réplique à Sandrine Bonnaire. De stages au cours Florent en petits rôles, il tourne dans « Le Pacte des Loups » de Christophe Gans et dans « Embrassez qui vous voudrez » de Michel Blanc. Ce dernier lui vaut le Prix Lumière de l'Espoir Masculin. Il entame des études de cinéma à la faculté de Saint-Denis dans le but de devenir réalisateur mais André Téchiné lui offre son premier grand rôle face à Emmanuelle Béart dans « Les égarés », prestation pour laquelle Ulliel reçoit en 2003, le prix de l'Etoile d'Or de la révélation masculine. L'année suivante, il rafle le césar du meilleur espoir masculin pour « Un long dimanche de fiançailles » de Jean-Pierre Jeunet. En 2005, Gus Van Sant le choisit pour camper un jeune photographe aux côtés de Marianne Faithfull dans un épisode de « Paris, je t'aime », une série de 18 court-métrages d'auteurs tournés à Paris. Si « Jacquou le croquant » de Laurent Boutonnat le rend populaire auprès du grand public, « Hannibal Rising » de l'américain Peter Webber, sa première expérience hollywoodienne, lui impose un défi de taille : incarner Hannibal Lecter jeune, le meurtrier cannibale immortalisé par Anthony Hopkins. Sa carrière internationale se prolonge avec « Un barrage contre le Pacifique » du Thaïlandais Rithy Phan et « The Vinter's Luck » du Néo-zélandais Niki Caro. A son palmarès, on épinglera en 2010, son incarnation du Duc de Guise, amoureux opportuniste de « La Princesse de Montpensier » de Bertrand Tavernier ainsi que son interprétation d'Yves Saint-Laurent, un rôle exigeant qui lui impose une mise à nu tant émotionnelle que physique. Totalement investi, Gaspard Ulliel dessine lui-même les croquis des vêtements du film de Bertrand Bonello, « Saint-Laurent » qui sort en salle le 24 septembre. Une contribution cinématographique qui alimentera sans doute encore son statut d'icône gay que renforce son physique d'androgyne gracile. Si sa beauté troublante lui vaut des nuées d'admiratrices, Gaspard Ulliel anticipe l'effet bellâtre et réducteur de son physique en affirmant : « J'ai eu peur de n'être qu'une belle gueule ». Pas facile de gérer sa crédibilité d'acteur et son image de sex- symbole surtout lorsque l'on fait comme lui, la Une des magazines de mode en tant qu'emblème officiel de la marque Chanel. Gaspard Ulliel qui se serait volontiers rêvé en pianiste jazz, avoue jouir du plaisir mâtiné d'angoisse qui le rend accro au cinéma. Pour le coup, on ne s'en plaindra pas !