Hep taxi !

Eddy de Pretto

Son incroyable présence scénique fut confirmée par une nomination aux Victoires de la Musique et sa plume incisive et ciselée, saluée par la critique. Avec " Cure ", son premier album autobiographique, il bouscule comme nul autre pareil, les codes et les genres entre rap et chanson française, contant ses amours désenchantés et ses excès quand il ne s'agit pas d'évoquer sa cité natale, l'homophobie d'un père ou le manque de tendresse d'une mère. Eddy de Pretto a grandi Cité Kennedy à Créteil. Gamin timide jouant en aparté aux poupées dans sa chambre alors qu'il roulait des mécaniques en parfait caïd avec ses potes de banlieue, il était déjà habité par le sens du spectacle. Son rêve : devenir chanteur au grand dam de son chauffeur de père, macho et fan de foot, opposé à toute velléité artistique prétendant que : " Le chant, la danse et le théâtre, c'est pour les filles ". Des disciplines auxquelles Eddy de Pretto se formera finalement bac en poche, à l'Institut Supérieur des Arts de la Scène et au Conservatoire. Des débuts comme acteur en pub, au théâtre et dans des comédies musicales mais aussi au cinéma dans les courts métrages Königsberg de Philippe Mayrhofer et Vivre sa vie de Paul D. Meyer et David AZOULAY ainsi que dans la comédie Paulette de Jérôme Enrico aux côtés de Bernadette Lafont et Carmen Maura. Et déjà en parallèle, la musique. Si Eddy de Pretto a commencé à se produire en concert dans des petites salles, celui du 23 février 2016 aux Trois Baudets à Paris restera dans les annales. La presse y vient et le lendemain des propositions affluent sonnant le coup d'envoi de sa carrière de chanteur.