Dans une aventure fascinante à travers la Tunisie, Leïla Belkhir, éminente infectiologue et professeure à l'UCLouvain, nous ouvre les portes de son passé, nous guidant à travers les joyaux de son enfance et les trésors culturels de son pays natal. Accompagnés par Adrien Joveneau, nous embarquons pour un voyage inoubliable à la découverte de l'archipel des Iles Kerkennah, berceau qui a forgé le destin exceptionnel de cette femme hors du commun.

Sur la côte adriatique, les Bouches de Kotor forment le seul fjord de Méditerranée. Bienvenue dans ces massifs karstiques aux pieds plongeant verticalement dans le bleu de la mer. Le pays tout entier est vert et minéral ; 8% du territoire monténégrin est ponctué de parcs nationaux. Podgorica, la capitale, fait partie des villes européennes offrant le plus d’espace vert. On file vers ces « Boka Kotorsk » en langue locale, pour s’immerger dans la baie. Au propre comme au figuré.
Vivre dans le seul fjord de la Méditerranée, entouré de hauts sommets calcaires plissés de vert, c’est le bonheur pour Ivan. La baie de Kotor et de Risan a été classée sur la liste du patrimoine culturel mondial de l’Unesco. Et c’est dans ces eaux poissonneuses que captain Ivan’s s’adonne à son passe-temps favori : la pêche. Des prises qu’il veut respectueuses en relâchant les sujets trop jeunes. Des crevettes grises servent d’appât, des mouettes servent de témoin, toujours prêtes, elles aussi, à se régaler. Car les poissons prélevés seront cuisinés à notre retour ; il y a donc intérêt à se concentrer sur les bouts de ligne sous les conseils bienveillants du maître Ivan. « J’emmène des néophytes ou des pêcheurs avertis de tout âge pour quelques heures ou une journée complète », explique Ivan qui organise également des promenades en bateau dans la baie sans être avare d’explications sur l’histoire, la culture ou la nature. « Regardez, encore un banc de sardine qui file là à tribord. C’est le second que j’aperçois aujourd’hui. » L’homme, à la barbe type du capitaine, déplace régulièrement son bateau pour nous donner un maximum de chance. Car malheureusement, au cœur de l’été, certains bateaux pollueurs raréfient la présence de poissons dans ces eaux pourtant toujours cristallines. On s’y baigne avant le repas. Pas de thon ni de dorade dans nos prises. Mais ablette, espar, rouget, chinchard au four ou sériole en steak suffiront à nous rassasier.

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