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à Boulogne-Sur-Mer découverte de Nausica

Les Ambassadeurs -chronique Ensemble pour la planète

2 min

| Publié le 20/03/24

Ce coin du Pas-de-Calais est la capitale de la Côte d’Opale. Bien avant la Bretagne et la Normandie, on venait à Boulogne pour des bains de mer au début du 19ème siècle. En bord de Manche, la ville portuaire est une ville de pêche depuis toujours. On y découvre le plus grand aquarium d’Europe, mais aussi la vie rythmée par les marées à deux pas des plages et des prairies bocagères. Des pouponnières à Nausicaa Le plus grand aquarium d’Europe nous accueille à l’entrée de Boulogne. Les océans et leurs plages sont fragiles ; les 1600 espèces et 58 000 animaux que l’on retrouve dans les bassins et terrariums de Nausicaa le sont tout autant. Abysses, hautes mers, grottes sous-marine, océans, failles… On plonge. Derrière les vitres, les bassins et la machinerie, des hommes et des femmes veillent, soignent, cultivent, entretiennent, éduquent, transmettent… Comme Célia. Biologiste, elle est aux petits soins pour ses otaries de Californie. Une espèce longtemps en danger, et pas seulement à cause des orques ou du grand requin blanc. " Leur vétérinaire est Belge et voyage dans le monde entier pour soigner ces mammifères marins. Capable de plonger une vingtaine de minutes en apnée, l’animal gras et musclé file sous l’eau à du 27 km/h pour traquer le poisson. Chaque otarie reçoit ici sa quantité de nourriture quotidienne en fonction de son âge et de son poids. " Au menu du jour : sprat, merlan et maquereau décongelés et inspectés pour éviter tout problème de santé. Seize espèces font ici partie de programmes de reproduction inter-aquariums. Des spécialistes s’occupent ainsi des coraux dont certaines boutures sont réimplantées aux Maldives. Les méduses ont aussi leur pouponnière. Elles sont ici reproduites et élevées pour être étudiées et exposées. " On reproduit entre 15 et 20 espèces de méduses différentes. Elles sont importantes pour la vie marine et font partie du plancton ", détaille Coralie qui précise qu’elles se déplacent portées par les courants marins. En eau chaude, les méduses sont plus vite matures. " Elles vivent un an en milieu naturel ; les prédatrices urticantes possèdent de très longs filaments. Comme celles que nous exposons et qui vivent dans le Pacifique. " Inspirée par l’île de Malpelo, " Voyage en Haute mer " nous met en présence de Charles. Une raie de 500 kg et 4 mètres d’envergure qui ingurgite deux fois par jour 5 kilos de poissons. Céline est Belge et biologiste marine en charge de l’alimentation de la raie ce matin. " Nous sommes sept soigneurs polyvalents autour du grand bassin. On ajoute ici des vitamines car la nourriture est congelée. " Comme ses collègues, Céline plonge également avec bonbonnes. Pour assurer l’entretien, le nettoyage, le nourrissage et l’animation. " J’ai voyagé au début de ma carrière après mes études à Liège, mais j’ai trouvé ici de qui satisfaire mes passions pour la vie marine. " Dans ces grands bassins chauffés et oxygénés, requins et autres prédateurs côtoient leurs proies naturelles sans trop d’agressivité : " les poissons sont nourris suffisamment sans qu’ils aient besoin de partir en chasse. C’est le cas notamment des requins nourris une fois par semaine ", termine Céline. En bordure de Manche, au cœur des 120 km de bords de mer de la Côte d’Opale, Céline fait découvrir et aimer les océans du monde à des millions de visiteurs. Pour mieux les connaître et les préserver.