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Il faut qu'on parle du papier dans des batteries

Glitch

1 min

| Publié le 14/09/18

Dans nos smartphones, dans les voitures électriques ou encore dans les ordinateurs portables, nous dépendons des batteries. Actuellement faites de lithium, elles présentent un certain nombre d’inconvénients : autonomie pas excellente; elles sont dangereuses, polluantes… C’est ainsi que la science s’intéresse à un potentiel successeur aux batteries au lithium. Pour le moment, deux pistes sont à l’étude. La première serait d’utiliser le graphène, une forme du carbone. Grâce à ce matériau, la batterie se recharge plus vite (on parle d’une dizaine de minutes pour un smartphone) et tient mieux l’épreuve du temps. Cette technologie a été récemment mise en pratique dans une batterie externe : l’Apollo d’ElecJet. Par ailleurs, Samsung a annoncé travailler sur cette technologie depuis fin 2017. Du papier et des bactéries Plus récemment, une autre technique a été mise au point par l’université de Binghamton, dans l’état de New York. Ces nouvelles batteries sont faites de papier et de bactéries et ont notamment l’avantage d’être une solution peu couteuse. Des bactéries sont placées sur une surface conçue de plusieurs matériaux, elle-même placée sur une feuille de papier. Dans ce deuxième cas, les bactéries (des exoélectrogènes) génèrent des électrons quand elles produisent de l’énergie. Ces électrons passent au travers de la membrane de ces organismes et, lorsqu’ils entrent en contact avec des électrodes externes, ils peuvent alimenter une batterie. La révolution dans le monde des batteries ne fait que commencer  !