Germain Mugemangango: "il faut aller voir ce qui se passe en Angleterre et avoir un débat global"QR le débat
QR le débat
| Publié le 03/06/21
En 2015 et 2016, une jeune bruxelloise voilée dont la candidature avait été par deux fois refusée par la Stib en raison de sa politique de neutralité. Outrée, la Bruxelloise avait pris le parti de porter plainte auprès du tribunal du travail. Le 3 mai, ce même tribunal tranchait en sa faveur et estimait que le public devait autoriser à ses employés de porter des signes convictionnels. Pour autant, la question fait débat. Pour Germain Mugemangango, Chef de file PTB au Parlement wallon, "il est logique d’attendre du politique qu’il puisse fixer un cadre clair." Pour y arriver, la Belgique devrait selon lui tenir compte de deux aspects : les modèles qui fonctionnent à l’étranger, d’une part, et le fond réel du débat : "En Grande-Bretagne, cela fait déjà bien longtemps que toutes les fonctions, en dehors de celles des juges, sont ouvertes à des signes convictionnels", affirme-t-il sur le plateau de QR le débat. "Deuxième élément, on a un débat qui englobe toute la réalité religieuse en Belgique. On doit bien reconnaître que nos ministres vont au Te Deum. Ça pose question. Au niveau de l’enseignement, nous avons deux réseaux : le libre et le catholique. Il y a aussi le financement des cultes. Je trouve que soit nous avons le débat qui prend l’ensemble de ces éléments, soit on a un débat que l’on n’axe que sur le port du voile."