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Evenepoel attend "l'étape le plus importante de (sa) carrière" : "Je ne devrai jamais paniquer"

Vuelta 2022

2 min

| Publié le 09/09/22

|Disponible jusqu'au 09/09/2023

Journée de transition pour Remco Evenepoel et les hommes du général ce vendredi sur la 19e étape de la Vuelta remportée au sprint par Mads Pedersen. Malgré les deux ascensions qui ont marqué la journée, les prétendants à la victoire finale sont restés bien au chaud dans les roues de leurs équipiers. Mais comme nous l'explique Remco Evenepoel, ce n'est pas pour autant qu'ils ont passé une journée tranquille. "On a vécu de nouveau un départ assez nerveux et pas facile avec cette montée après onze kilomètres. On est restés positionnés pendant toute la course et on a seulement pu se relaxer à l'approche du sprint. Peut-être qu'à la TV ça semblait plus facile que dans la réalité. On en est quand même à la 19e étape et tout le monde commence à sentir la fatigue dans les jambes, la nervosité aussi. Samedi, c'est la dernière étape pour le général et j'ai l'impression qu'il y avait beaucoup de tension au sein du peloton", a raconté Evenepoel au micro de Kevin Paepen. Prêt à affronter l'étape "la plus importante de (sa) carrière", le leader de ce Tour d'Espagne a déjà les idées claires en vue de l'étape de samedi, caractérisée par cinq ascensions.  "Je ne dois jamais paniquer même si je lâche un peu. Je dois toujours garder mon rythme car ce sont des ascensions assez longues. Et puis l'arrivée est sur le plat. Même si j'aurai 40 secondes ou 1 minute de retard sur Enric (Mas), je devrai continuer à pousser jusqu'à l'arrivée. J'ai 2:07, c'est beaucoup mais c'est toujours mieux de ne pas le laisser partir." Et de conclure sur le même sujet. "S'ils (l'équipe Movistar d'Enric Mas) commencent dès la première bosse, ce sera très long comme effort mais ce sera également compliqué pour lui. Je pense qu'il y aura des jeux mentaux entre nous. Mais bon, si je reste dans sa roue, ce sera bon", a souri Evenepoel.