Entrez sans frapper

Dominique Deruddere et Teona Strugar Mitevska

Du cinéma avec le nouveau film de Dominique Deruddere : "The Chapel". Mais aussi le festival "Bridges Film Days - Echoes from Central and Eastern Europe" avec Teona Strugar Mitevska, la réalisatrice macédonienne du film "The Happiest Man in the World". « Bagarre dans la Discothèque » à 11h30, avec Gorian Delpâture et Myriam Leroy. Et dès midi : La chronique de Josef Schovanec : Le peintre néerlandais Johannes Vermeer, dont la plus grande exposition jamais réalisée s'ouvre ce vendredi (et jusqu'au 4 juin) au Rijksmuseum à Amsterdam. Dominique Deruddere pour le film "The Chapel", qui sort ce mercredi. Le parcours de Lia Rogiers, une jeune pianiste virtuose qui participe au célèbre Concours Reine Elisabeth. Lors de ce véritable événement, les 12 finalistes sont isolés dans "la chapelle" pendant sept jours. Tout contact avec le monde extérieur est interdit. Lia souffre du stress de la compétition et de l'isolement. De mauvais souvenirs du passé refont surface... Le festival "Bridges Film Days - Echoes from Central and Eastern Europe" a lieu du 8 au 12 février à Bozar à Bruxelles. On en parle avec Teona Strugar Mitevska, la réalisatrice macédonienne du film "The Happiest Man in the World", qui fait l'ouverture le 8 février à 19h00 et Juliette Duret, programmatrice de Bozar Films. Asja, une femme célibataire de 40 ans, vit à Sarajevo. Afin de rencontrer de nouvelles personnes, elle finit par passer son samedi dans un événement de speed dating. Elle est jumelée avec Zoran, un banquier de 43 ans. Cependant, Zoran ne cherche pas l'amour mais le pardon. « BRIDGES Journées du cinéma. Echos d'Europe centrale et orientale » propose une sélection des meilleurs films de fiction de l'année dernière en provenance des pays d'Europe centrale et orientale. Cette nouvelle édition présentera huit films qui ont été projetés dans les plus grands festivals internationaux. Venant d'Ukraine, de Géorgie, de Macédoine du Nord, de Croatie, de Serbie, de République tchèque et de Roumanie, les films seront le plus souvent projetés en présence de leurs réalisateurs multi-récompensés. Tous les films programmés du 8 au 12 février seront projetés pour la première fois en Belgique. Le coup de cœur de Gorian Delpâture : "La Vierge néerlandaise" de Marente de Moor (Les Argonautes). Été 1936. Janna, dix-huit ans, est envoyée en Allemagne près d'Aix-la-Chapelle. Un ami de son père, Egon von Bötticher, doit l'aider à se perfectionner au fleuret. Grand maître d'escrime, von Bötticher réside dans une belle propriété, le Raeren, où il organise, malgré leur interdiction, des combats de Mensur avec armes réelles. Janna cherche à percer le mystère unissant cet homme avec son père et tombe inévitablement sous le charme de son maître charismatique. Bien plus que l'histoire d'un premier amour délicieusement rendue, La Vierge néerlandaise explore l'initiation de Janna au monde adulte comme une expérience contradictoire et troublante. Et, ainsi que Janna le formule lorsqu'elle rentre aux Pays-Bas : « Je ne pouvais pas revenir en arrière. C'était un aller sans retour. »