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La Première

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Culture

Entrez sans frapper 27/06/2023

L’Histoire de l’Église avec Olivier Bobineau/Gorian Delpâture/Laurence Bibot

40 min

| Publié le 27/06/23

"J'entends des voix" de Laurence Bibot : La voix de Roba et de ma petite colère... Nouvelle diffusion de l'entretien avec Olivier Bobineau pour la BD "L'incroyable Histoire de l'Église" (Les Arènes BD). D’un côté, Jésus, un homme à la vie courte en terre d’Israël, considéré comme le messie par les chrétiens, et son message d’amour universel : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. » De l’autre, une institution présente sur toute la planète depuis des siècles, l’Église, et son chef suprême, le pape. Pour le premier, la pauvreté est une richesse, la femme est l’égale de l’homme, la prière n’est pas une marchandise, la loi du talion est désuète, ce qui appartient à César doit lui être rendu… Au cours de son histoire, la seconde a souvent mis à mal ces principes. En nouant des alliances avec les monarques, en prêchant des conquêtes armées, en instituant l’Inquisition et le commerce des indulgences, en décrétant que le sexe féminin est inférieur, en s’adonnant à la luxure et à l’argent tout en dictant ses règles dans les chambres à coucher des fidèles… Mais cette institution a aussi vu émerger en son sein de grands mouvements spirituels, philosophiques, artistiques, des figures charismatiques, des modèles de tolérance, de pauvreté et de charité. C’est cette histoire contrastée, depuis ses origines, véritable combat entre mystique et politique, intelligence et manipulation, paix et guerre, grâce et violence que vous raconte Olivier Bobineau. Le coup de coeur de Gorian Delpâture : "Papa courait les paris" de Louise Meriwether (Philippe Rey). À l’été 1934, nulle part les effets de la Grande Dépression ne sont plus criants qu’à Harlem, où sont établies Francie, douze ans, et sa famille. Dans l’incapacité de trouver un travail, le père s’adonne à une série de paris pour les infimes éclats d’espoir qu’ils promettent, mais jamais n’exaucent ; la mère rapièce les vêtements, court les ménages, essaie péniblement de joindre les deux bouts ; tandis que Junior, le frère aîné, est entraîné dans la vie dangereuse des gangs de rue. Francie, elle, est une grande rêveuse, qui sent néanmoins dans sa naïveté d’enfant qu’il y a des risques partout, surtout pour une fille noire à l’aube de son adolescence, qu’il s’agisse d’aller au cinéma ou de traverser son quartier. Harlem, source de tous les dangers, mais aussi lieu d’amour et de tendresse, refuge où s’expriment l’humour, la colère et la vitalité d’une communauté solidaire. Aux côtés de l’œuvre de Maya Angelou et de Toni Morrison, Papa courait les paris s’est installé dès sa publication originale en 1970 comme un classique de la littérature américaine, en ce qu’il révèle de la condition noire à Harlem dans les années 1930. Doux-amer, caractérisé par un vif sens de l’observation, ce grand roman de Louise Meriwether, traduit ici pour la première fois en français, est un vibrant hommage à la résilience, à l’intégrité et à l’esprit de son inoubliable héroïne. Le talk-show culturel de Jérôme Colin. Avec, dès 11h30, La Bagarre dans la Discothèque, un jeu musical complétement décalé où la créativité et la mauvaise foi font loi. À partir de midi, avec une belle bande de chroniqueurs, ils explorent ensemble tous les pans de la culture belge et internationale sans sacralisation, pour découvrir avec simplicité, passion et humour.