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La Première

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Culture

Entrez sans frapper 04/01/2023

Thierry Tinlot/Maria Larrea/Joëlle Scoriels/Sébastien Ministru/Valentine Jongen

61 min

| Publié le 04/01/23

Nouvelle diffusion de la chronique "La La Langue" de Joëlle Scoriels : La Grande Trouille des liaisons après les chiffres (et surtout, pourquoi) ! Focus sur l’exposition pour le centenaire des Éditions Dupuis : "Dupuis : La fabrique de héros - 100 ans de 9e art au Pays Noir", à voir jusqu'au 30 juillet 2023 au Musée des Beaux-Arts de Charleroi. On en parle avec l'un des commissaires de l’exposition Thierry Tinlot. Dupuis, l’un des fleurons carolos, acteur de l’industrie et de la culture, a exporté ses créations emblématiques dans le monde entier : Les Schtroumpfs, Gaston Lagaffe, Spirou et Fantasio, Le Marsupilami, Largo Winch, Natacha hôtesse de l’air, Yoko Tsuno, Kid Paddle, les Tuniques bleues… et bien d’autres. L’exposition multiplie les surprises et met en évidence les rapports entre la bande dessinée, l’art contemporain et le contexte industriel de la région de Charleroi. C’est également un hommage aux anciens, associé aux possibilités du dessin en réalité virtuelle. Des documents historiques inédits, des dessins originaux rarement exposés, signés des auteurs les plus prestigieux, vous sont proposés. L’exposition vous emmène au fil des grandes séries qui ont fait la renommée de l’éditeur, à travers les secrets de création, la qualité qui a captivé le lecteur depuis des générations… Richesse, audace, créativité, un voyage dessiné et scénarisé… Nouvelle diffusion de la chronique "Paroles, Paroles" de Sébastien Ministru : "Éléor" de Dominique A Maria Larrea pour son premier roman "Les gens de Bilbao naissent où ils veulent" (Ed. Grasset). L’histoire commence en Espagne, par deux naissances et deux abandons. En juin 1943, une prostituée obèse de Bilbao donne vie à un garçon qu’elle confie aux jésuites. Un peu plus tard, en Galice, une femme accouche d’une fille et la laisse aux sœurs d’un couvent. Elle revient la chercher dix ans après. L’enfant est belle comme le diable, jamais elle ne l’aimera. Le garçon, c’est Julian. La fille, Victoria. Ce sont le père et la mère de Maria, notre narratrice. Dans la première partie du roman, celle-ci déroule en parallèle l’enfance de ses parents et la sienne. Dans un montage serré champ contre champ, elle fait défiler les scènes et les années : Victoria et ses dix frères et sœurs, l’équipe de foot du malheur; Julian fuyant l’orphelinat pour s’embarquer en mer. Puis leur rencontre, leur amour et leur départ vers la France. La galicienne y sera femme de ménage, le fils de pute, gardien du théâtre de la Michodière. Maria grandit là, parmi les acteurs, les décors, les armes à feu de son père, basque et révolutionnaire, buveur souvent violent, les silences de sa mère et les moqueries de ses amies. Mais la fille d’immigrés coude son destin. Elle devient réalisatrice, tombe amoureuse, fonde un foyer, s’extirpe de ses origines. Jusqu’à ce que le sort l’y ramène brutalement. A vingt-sept ans, une tarologue prétend qu’elle ne serait pas la fille de ses parents. Pour trouver la vérité, il lui faudra retourner à Bilbao, la ville où elle est née. C’est la seconde partie du livre, où se révèle le versant secret de la vie des protagonistes au fil de l’enquête de la narratrice. Feuilleton : "L'histoire pas si classique des chansons cultes" de Valentine Jongen Episode 23 : Procol Harum "A whiter shade of pale" vs Bach