Entretien avec Adelaïde Supiot et Thomas Suby autour du spectacle Fou d'opéra

L'info culturelle

La 17e édition de Courants d’airs s’ouvre ce mercredi 19 avril. Au programme : 32 projets menés par étudiants qui proviennent des quatre coins de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Musique, théâtre, opéra, cirque, arts plastiques, performance, art de rue, le vent de la jeunesse souffle sur Bruxelles dans un esprit d’ouverture, de partage et de découverte. « Fou d’opéra » Parmi les nombreux projets à l’affiche de la soirée d’ouverture ce mercredi, se cache un spectacle burlesque. « Fou d’opéra » revisite avec humour l’histoire du monde lyrique. Le spectacle prend la forme d’une conférence futuriste. Dans un monde pas si lointain, l’opéra a complètement disparu mais quelques irréductibles chercheurs persistent à faire revivre la discipline. Au centre d’une conférence, un chercheur passionné explore ce monde oublié. Il présente à l’assemblée deux objets d’étude importants, deux automates de chanteuses lyriques encore intactes. Le spectacle tord le cou à l’histoire et traverse en musique de nombreux répertoires. Les plus belles pages de l’opéra (Lakme, la Flûte enchantée) croisent le répertoire de la comédie musicale (Cabaret, Grease) en passant par les chefs-d’œuvre de la musique pop (Aqua, Serge Lama, Céline Dion). Le metteur en scène Thomas Saby et la soprano Adelaïde Supiot (Master 2 au Conservatoire Royal de Bruxelles – MM Academy) évoquent le personnage du chercheur fou d’opéra au micro de François Caudron