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Proies sur la toile - Le Père Samuel - Filles de joie

33 min

| Publié le 12/05/21

Jeunes proies sur la Toile Le phénomène est neuf. Il est très inquiétant et... il n'arrive pas qu'aux autres ! Via facebook notamment, des jeunes filles de tous milieux, de tous horizons se retrouvent, bien malgré elles, dans le milieu de la prostitution. Pourtant rien ne les prédestinait à une telle chute aux enfers. Elles sont tombées entre les griffes d'un manipulateur né : David, un liégeois de 40 ans. Il vient d'être condamné à huit ans de prison ferme devant le Tribunal correctionnel. L'homme repérait sur les réseaux sociaux des jeunes femmes, entre 15 et 22 ans, grandes et jolies... Via Facebook, sous un faux profil, celui d'une femme, il engageait la conversation avec elles et leur proposait un travail d'hôtesse dans l'événementiel. Puis de conversations en manipulations, il repérait les failles de ses victimes pour les emmener insensiblement vers leur premier client. A force de recherches les enquêteurs de la cellule Traite des êtres humains ont découvert le pot aux roses. Le "Père Samuel", martyr ou escroc ? Le Père SAMUEL va-t-il bientôt être renvoyé devant le tribunal correctionnel ? Le fameux prédicateur est poursuivi pour escroqueries, détournements et blanchiments d'argent, violation du secret professionnel, exercice illégal de la médecine, attentats à la pudeur, viols, célébration illégale de mariages ... En point de mire aussi une trentaine de maisons et des centaines de milliers d'euros stockés sur des comptes en banque. Ce serait selon le Parquet de Charleroi le trésor que s'est constitué Charles-Clément Boniface Ozdemir, alias « le Père Samuel ». Prêtre catholique, le « Père Samuel » a quitté la Turquie pour la Belgique dans les années 70 dans des circonstances troubles. Rejeté par l'Evêché de Tournai, il continue à officier en roue libre en animant des messes hautes en couleurs. Il se prétend voyant, guérisseur et exorciste et attire à lui des centaines de fidèles séduits par son charisme. Filles de joie - Filles de peine Au cours de l'été 2014, une prostituée belge est sauvagement agressée à la sortie d'un salon installé dans le quartier Nord de Bruxelles connu depuis des décennies comme la place forte de la prostitution de la capitale. Suite à l'agression les prostituées autochtones, comme elles s'appellent, ont tiré la sonnette d'alarme et se sont confiées à visage caché à Devoir d'Enquête pour faire entendre leurs voix. Juchées sur leurs tabourets de bar dans leurs vitrines, elles sont en effet en première ligne pour observer la déliquescence de leur quartier qui est devenu progressivement une zone de non-droits où trafiquants de drogues, marchands de sommeil et proxénètes immobiliers se partagent le territoire. Ces dernières années, les filles de joie se sentent aussi méprisées et rejetées par les familles musulmanes installées dans le quartier. Face à ce chaudron social, les bourgmestres de Schaerbeek et Saint Josse ont adopté récemment un règlement pour assainir le secteur et limiter le nombre de «salons». Conséquence perverse, les loyers ont considérablement augmentés et les propriétaires sont devenus de fait de nouveaux proxénètes. Un « Devoir d'Enquête » de Sylvie Chevalier et Sophie Gillet

Casting et équipe

Editeur

Gérard Rogge

Animateur

Malika Attar

Journaliste

Catherine Lorsignol

Journaliste

Sylvie Chevalier

Réalisateur

Sophie Gillet

Journaliste

Agnes Lejeune

Réalisateur

Charlotte Collin

Autre

Bernadette Saint-Remi

Producteur

Eric Monami

Producteur

Hugues Lanneau