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Demetrio Scagliola : " On veut faire passer cette situation comme un problème judiciaire. Mais c'est un problème politique et démocratique "

C'est vous qui le dites

5 min

| Publié le 06/11/17

Jan Jambon émet des doutes sur les réactions violentes de l’Espagne, Charles Michel ne dit rien, Carles Puigdemont est chez nous et on devra peut-être l’extrader… Est-ce que la situation du président catalan est notre problème ou ce truc c’est pas notre problème ? Nous voilà donc au cœur du conflit Espagne – Catalogne. Nous voilà au cœur d’un débat sur la politique, la possibilité d’exprimer ses idées et/ou d’organiser un référendum sur l’indépendance quand on est un gouvernement catalan… Nous voilà – OU PAS – obligés de nous situer. Jan Jambon l’a fait ce weekend : « «Lorsque l’Etat espagnol enferme deux leaders d’opinion, je me pose des questions. Et maintenant, le gouvernement espagnol qui va agir à la place d’un gouvernement élu démocratiquement, des membres d’un gouvernement qui sont mis en prison… Qu’ont-ils fait de mal ? Simplement appliquer le mandat qu’ils ont reçu de leurs électeurs. Je me pose donc des questions ». Dans Sudpresse, Demetrio Scagliola demande à la Belgique de ne pas être complice de cette mascarade autoritaire. Les faits : Carles Puigdemont s’est réfugié chez nous avec 4 de ses conseillers. L’Espagne a délivré un mandat d’arrêt européen. Hier matin, Puigdemont s’est livré à la police. Le juge d’instruction ne les a pas envoyés en prison. Ils conservent leur liberté mais doivent rester à disposition de la justice belge. Dans 15 jours, la chambre du conseil dira la suite à donner au mandat d’arrêt.