Ceci n'est pas un selfie

Apolline Vranken

Doctorante (FNRS) à la Faculté d'architecture de La Cambre, Apolline Vranken défend une architecture (et un urbanisme) égalitaire qui favoriserait une symétrie des mouvements entre l’espace domestique traditionnellement féminin et l’espace public, plutôt masculin. Elle s’est donc très vite investie dans les questions de rapport de genre, notamment dans son travail de fin d’études, publié par l’Université des Femmes : « Des béguinages à l’architecture féministe ». La même année, elle crée l’asbl « L'architecture qui dégenre » qui est à l’origine des « Journées du Matrimoine ». Rétablir la place des femmes dans l’urbanisme en tant que créatrices et utilisatrices et intégrer, enfin le genre dans les politiques urbaines font partie de ses combats. Comment est-ce né ? D’où lui viennent les valeurs qu’elle défend ?