Geoffrey : " Nous avons été mis devant le fait accompli et là on est passé d'un mois à 12 mois de préavis "C'est vous qui le dites
C'est vous qui le dites
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| Publié le 10/01/18
Un conducteur de train qui veut quitter la SNCB a volontairement ralenti de 37 minutes le trajet Mons-Liège pour protester contre l’obligation de prester un préavis. Vous lui dites « bien joué » ou son « appelle à la négociation » vous insupporte ? Hier, le Mons-Liège de 8h39 est arrivé exprès avec 37 minutes de retard. Sudpresse raconte ce matin la méthode de Cédric, le cheminot qui veut quitter la SNCB pour aller travailler dans une compagnie ferroviaire privée où les conditions de travail seraient plus avantageuses. Cédric peut quitter la SNCB mais il doit prester un préavis d’un an qu’il assimile à « une prise d’otage ». Certes, cela a été approuvé en commission paritaire mais ses anciens collègues, eux, n’avaient qu’un mois de préavis à prester. Cédric a donc agi. Il appelle cela « un appel à la négociation ». Lundi soir, il a prévenu sa hiérarchie. Mardi, il a roulé comme un escargot. La SNCB serait très fâchée et va le convoquer car ce retard en a provoqué d’autres.