C'est vous qui le dites
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| Publié le 27/04/23
Ce matin, il y a 3 débats dans "C'est vous qui le dites" : À propos du conflit social chez Delhaize, le secrétaire général de Solidaris dit qu'il ne condamnera pas la violence des travailleurs s'ils ne sont pas entendus. Jean-Pascal Labille, le patron des mutualités socialistes, a voulu passer un coup de gueule sur l'évolution de la société dans le journal Le Soir. Il parle particulièrement de Delhaize et attend une intervention politique forte dans ce dossier pour ne pas se résoudre à dire que la situation est celle-là, qu'on ne peut rien faire. Il explique que quand les gens n'ont plus rien à perdre, ils se dirigent vers la violence, que même si ce n'est pas une bonne solution, il ne la condamnera pas parce que ce serait une réponse à la violence du patronat et du système économique. Et vous, vous condamnez ?/ Conner Rousseau propose qu'au bout de deux ans, un chômeur accepte un job de base ou perde ses allocations. Le Président de Vooruit veut que le VDAB, le service flamand de l'emploi, suive de beaucoup plus près les chômeurs et les pousse plus activement vers un emploi. Une des pistes qu'il envisage, c'est qu'au bout de deux années de chômage, un chercheur d'emploi se voie attribuer un job de base ou ne touche plus rien. Par job de base, il entend des emplois au sein des services des espaces verts des communes, dans un club sportif, un club de loisir, dans l'enseignement ou dans les soins. Des formations seraient toujours possibles tout en effectuant ce boulot. Un job de force ou plus de chômage, c'est un bon deal ?/ Les garagistes font payer les femmes 5 % plus cher que les hommes. C'est le constat fait par la chaîne flamande VTM dans une de ses émissions. Plusieurs expériences ont été réalisées pour arriver à cette conclusion : la même voiture, dans le même état, a été laissée dans le même garage, pour le même entretien, une première fois par un homme, une seconde fois par une femme et la différence de facture était de 45 € (122,62 € vs 167,62 €). Dans d'autres garages, lors de renseignements pris par téléphone d'abord par un homme, ensuite par une femme, la différence moyenne était de 5 %. L'expérience a été menée au total sur 100 garages. Les garagistes volent vraiment les femmes ?