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Bolivie: manifestation dans les rues de La Paz, ce 30 octobre

| Publié le 31/10/19

Lors de la campagne présidentielle, deux candidats s'étaient détachés: le président sortant socialiste Evo Morales, premier chef de l'Etat indigène et de gauche du pays, qui briguait un quatrième mandat, pourtant rejeté par référendum en février 2016, et le libéral centriste Carlos Mesa, qui a gouverné entre 2003 et 2005. Après de premiers chiffres partiels le soir du vote, qui laissaient entrevoir un second tour inédit, de nouveaux résultats, diffusés plus de 20 heures après, avaient pratiquement donné la victoire à M. Morales, suscitant de la part de l'opposition et des observateurs internationaux des soupçons de fraude. Cinq jours plus tard, le Tribunal suprême électoral annonçait la victoire d'Evo Morales, avec un écart de plus de dix points, lui permettant de s'imposer au premier tour. Depuis le lendemain du scrutin, de violents incidents ont éclaté dans le pays, avec une grève générale qui dure depuis une semaine, des blocages dans plusieurs villes et des affrontements entre civils qui ont fait des dizaines de blessés.