Name: Benoît Poelvoorde au micro de Christine Pinchart
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Le personnage est touchant, plein d'émotion. Benoit est un père atteint de sclérose en plaques, il est veuf et il vit avec sa fille, une ado ; incarnée par la jeune actrice Justine Lacroix. C’est une première pour lui, un rôle de personne handicapée physique au cinéma.

Ce handicap rend l'équilibre de la famille fragile, personne n'est dans le déni, mais il faut faire semblant que tout va bien pour l'entourage, pour l'école, et pour les milieux sociaux. Il faut donner l’impression que l'on gère.

" L’employée du mois " le premier long métrage de Véronique Jadin, sort ce mercredi dans les salles.

Inès est un peu le couteau Suisse de l’entreprise de produits de nettoyage dans laquelle elle travaille. A la fois juriste, secrétaire, et femme à tout faire, Inès est une employée modèle, au milieu d’une bande de machos. Le jour où elle se risque à demander une augmentation, dans un tourbillon burlesque tout dérape.

Véronique Jadin au micro de Christine Pinchart

Le Prix Première récompense chaque année un premier roman en langue française. Il a été remis hier à la Foire du Livre de Bruxelles par un jury de 10 auditeurs de la Première, à Anthony Passeron, pour » Les enfants endormis », paru aux Editions du Globe.
Un roman qui s’inscrit au début des années 80, avec l’apparition du sida, et qui nous offre deux facettes : l’histoire d’une famille, celle de l’auteur, et une partie historique, qui raconte la découverte de la maladie, ses symptômes, la recherche aux Etats Unis et en France, et les difficultés que l’on a à parler de ce virus.
Désiré, l’oncle de l’auteur, le héros de ce roman est un jeune homme peu intéressé par l’héritage familial.  Pas de loisirs, pas de vacances, ce n’est pas le chemin que Désiré veut prendre. Il étudie, il sort avec ses amis, il part à Amsterdam, et il devient toxicomane. Alors que le destin que lui réservait cette famille, qui possède une boucherie dans l’arrière-pays de Nice, famille un peu bourgeoise, qui a réussi, était tout tracé, c’était le  travail, et on envisage le quotidien que par le travail. Anthony Passeron les confronte à cette maladie, à laquelle ils n’étaient pas préparés,

Benoît Poelvoorde au micro de Christine Pinchart
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