De 1939 à 1945, Pierre Lardinois, cinéaste amateur et habitant de Bure dans les Ardennes belges, filme le quotidien de son village sous l'occupation. En décembre 44, dernière contre-attaque des Allemands et enfin, le 8 janvier 1945, le village est libéré. De nombreux soldats, anglais et allemands, sont enterrés dans le village. Malgré les nombreuses maisons détruites, la vie normale reprend petit à petit. Et puis sans prévénir, les prisonniers rentrent au village, au compte goutte. D'abord François Noël, le fils de la gérante du café, puis Léon Paquet, André Liégeois le fils du bourgmestre, Désiré Louviaux... Fleurs, embrassades, émotions et fêtes, un retour dont ces soldats se souviennent encore.

Ils ont quitté leur pays, leur famille et leur  culture pour venir en Belgique gagner un morceau de pain et nourrir leurs enfants. A l'époque, le pays ne connaissait pas de crise et il y avait du travail pour tous. Aujourd'hui, les chômeurs sont, chaque jour plus nombreux, et certains n'hésitent pas à reprocher à ces travailleurs étrangers de "prendre le travail des Belges" ou de grossir les files du chômage. Entre-temps, ces immigrants ont vieilli, leurs enfants ont grandi chez nous, ils se sentent même un peu belges, pourtant ils n’ont guère plus que lorsqu’ils sont arrivés.  Pour beaucoup, l’immigration n’a pas rien apporté, elle a même gâché leur vie. Elle leur a juste permis de gagner un peu plus de moyens pour vivre. Témoignages.

On a demandé des bras, on nous a envoyé des hommes

A SUIVRE

Durant les élections législatives du 8 novembre 1981, les écologistes ont envoyé 4 députés et 5 sénateurs siéger au parlement. Une belle victoire, qui mène le magazine "A Suivre" à s'y intéresser et à dresser le portrait d'Alphonse Royen, 43 ans,  écologiste, élu sénateur.

Inédits
Le village de Bure en 39-45

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