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La Première

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Après nous, les mouches ? - Épisode 5

Faut-il être riche pour virer "vert" ? Est-on plus "vert" en étant riche ? (5/20)

17 min

| Publié le 01/04/22

Déplacez-vous à vélo. Mangez local. Évitez les emballages. Passez au solaire. Isolez vos logements. Oubliez l’essence, choisissez l'électrique. Triez vos déchets. Faites un compost. Vous en voyez d’autres ? On les connaît bien, les gestes individuels favorables à la planète. Mais peut-on tous et toutes les adopter ? Pour le dire de façon plus directe : n'est-il pas plus facile de poser ces gestes "verts" quand on a de l'argent ? Pourtant… Les plus riches sont aussi de plus grands émetteurs de gaz à effet de serre, les études le répètent. C’est vrai à l'échelle mondiale et c’est vrai aussi à l'échelle de nos quartiers. Quand on compare une rue où tous ces gestes sont alignés à une autre où rien de tout ça n’est visible, le meilleur bulletin écologique ne va pas forcément à celle qu’on croit. Un nid de vélos cargos électriques, de panneaux solaires, de légumes bio peut cacher des citytrips en avion et deux voitures au garage. Un immeuble lépreux aux châssis-passoires peut cacher des réflexes de récup et de transport en commun. Cet épisode du podcast "Après nous, les mouches?" va parler de ces paradoxes, de justice sociale dans le grand virage vert et d’une colère qui peut couver. On mettra les pieds dans le plat avec des jeunes des quartiers Versailles, à Neder-Over-Hembeek (Bruxelles) et Hodimont à Verviers. On jouera aux dés. On croisera une tour grise imprégnée de discours verts et l’ombre des "gilets jaunes". Des sons colorés et aussi des nuances. "Après nous, les mouches ?" est un podcast de reportages sonores sur l’environnement. Mais c’est aussi une curieuse expression employée en Belgique : celui qui dit "après moi, les mouches !" dit, en gros, qu’il se fiche de ce qui viendra après lui, des suivants. Ce podcast va précisément écouter les "suivants", les jeunes Européens qui héritent de cette terre, notre cocon qui prend l’eau.