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Talk show

Anne-Marie : " Il y a des personnes qui ne sont pas contrôlées et ce sont toujours les mêmes ! "

C'est vous qui le dites

2 min

| Publié le 09/11/17

La semaine dernière, un restaurateur d’Awans s’est tiré une balle dans la bouche pour en finir avec la pression des contrôles fiscaux et des dettes. Est-ce que les contrôles du fisc sont à ce point oppressants ? Pietro, 50 ans, est un miraculé. Son suicide n’a pas fonctionné et c’est depuis l’hôpital, où il faudra désormais reconstruire sa mâchoire, qu’il raconte à La Meuse son cauchemar fiscal. Pietro, patron de restaurant, raconte parfois trois contrôles sur un mois ; « Ça ne s’arrêtait pas » dit-il. Sa femme raconte 10 ans de fisc. Parfois, dit-elle, les enquêteurs se postaient devant le restaurant pour compter les clients. Puis un cercle infernal, il faut payer mais on ne paye pas, les intérêts s’accumulent. Pietro a du parfois payer 80.000€. Il reconnaît des erreurs mais ce qui l’a poussé au pire, c’est la dernière requête du fisc qui lui a proposé de verser 4500€ par mois. Entre les contrôles, les procès, la condamnation à 6 mois avec sursis… Pietro doit encore 50.000€ au fisc. Resto fermé. Mis en vente. Le 29 octobre, après voir muri son geste, il s’est tiré une balle dans la bouche.