Nous sommes le 16 juillet 1824, en Angleterre, dans la petite Eglise du village de Hucknall Torkard, pas très loin du manoir de Newstead où vécu  celui que l’on enterre, ici, en présence de  ses seuls amis et de quelques proches. Celui qui a incarné de son vivant déjà, et aujourd’hui encore, le génie poétique romantique. Un révolté épris d’indépendance, un ténébreux égoïste et misogyne, scandaleux mais aussi courageux qui n’aura pas hésité à combattre pour la liberté des peuples d’Italie et de Grèce. Il fut le sixième baron Byron. Mieux connu sous le nom de Lord Byron.

Nous sommes le 25 décembre 1825 à Bruxelles, au numéro 7 de la rue Léopold, à l’arrière du Théâtre de La Monnaie. C’est là, en exil depuis près de dix ans, que meurt l’un des rares à avoir survécu à la disparition de la monarchie française, aux répressions de la Révolution et à la chute du Premier Empire. Epris de vertus républicaines, on lui a reproché son opportunisme, sa capacité à garder pieds quelques soient les tourmentes. Il voulait rendre l’art à la cité et a confondu sa peinture et ses idéaux. Son œuvre tragique, grandiose est le miroir des soubresauts de l’Histoire. Un artiste engagé, avant la lettre : Jacques-Louis David.

JACQUES-LOUIS DAVID

1000 Jours dans l’Histoire

Nous sommes en février 1824, à Toulon. Un certain Hercule Florence quitte définitivement l’Europe à bord de « La Marie-Thérèse ». Après 45 jours de traversée, le vaisseau jette l’ancre dans le port de Rio de Janeiro. Florence raconte ses premières impressions : « Tout m’annonçait que j’étais au Nouveau Monde ; les pirogues qui glissaient autour de la frégate, les noirs, les fruits qu’ils apportaient, tout était nouveau pour moi. Nous descendîmes à terre, et la première impression que j’éprouvai, fut accompagnée de quelque chose de pénible. Était-ce un pressentiment ? La vue de cette population bigarrée de blancs, noirs et mulâtres de toutes les gradations, m’attrista un peu. Je traversai la petite place du Capim, où l’on fouettait un noir attaché au Pilori. Cette vue me révolta, car j’étais novice en fait d’esclavage des noirs. Plus loin, je vis la façade de François de Paule, où il était écrit en grosses lettres Charitas, et je me mis à maudire un peuple qui affectait de la charité, et qui fouettait les noirs. » Hercule Florence : artiste, explorateur, inventeur, un parcours hors du commun.

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LORD BYRON, LE SCANDALEUX

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