Nous sommes en 1516, en Angleterre. C’est sous le règne des Tudor que la poste royale va gagner ses lettres de noblesse. Henri VIII,  monté sur le trône sept ans plus tôt, nomme pour la première fois, un maître des postes (Master of posts). C’est un jeune lettré qui se voit ainsi honoré : Brian Tuke. Il va très vite occuper un nombre impressionnant de fonctions importantes au sein de l’establishment et développer le réseau des relais reliant le nord au sud. Même s’il s’agit plus de faire bénéficier le souverain d’un service plus efficace lors de ses déplacements en dehors de Londres, BrianTuke a jeté les bases de ce qui deviendra un véritable service public 120 ans plus tard. Mais les origines de la poste sont à aller chercher beaucoup plus loin encore, c’est le voyage que nous allons entreprendre…

Nous sommes 31 octobre 1517. Selon son contemporain le philosophe Philippe Mélanchton, Martin Luther placarde, sur les portes de l'église de Wittemberg, ses « 95 thèses », ouvrage que l’on considère comme étant le pilier de la Réforme protestante. Le texte condamne violemment le commerce de ce que l’on appelle les « indulgences » pratiqué par l’Église catholique. Il s’en prend plus durement encore aux pratiques du haut clergé et à la papauté. Sitôt imprimées, les Thèses rencontrent le succès : l’affaire devient publique et politique. Comment Martin Luther a-t-il transmis ces idées au plus grands nombre ? C’est ce que nous allons voir ….

MARTIN LUTHER VS L'ÉGLISE CATHOLIQUE

1000 Jours dans l’Histoire

Nous sommes en 1516. Année de l’édition du Nouveau Testament traduit en grec,  par Erasme. On peut y lire  : « Depuis des années, nous nous chamaillons dans les écoles pour savoir en quels termes nous devons parler de Christ !  Cette proposition, « le Christ fut des toute éternité » est-elle vraie ? Parle-t-on avec exactitude, quand, sur le sujet de ses deux natures, on dit qu’il est « composé, qu’il « consiste », qu’il est « consoufflé », ou « commêlé », ou « conglutiné », ou « coagulé », ou « ferruminé », ou « copulé » ? Aucun de ses termes ne va, alors on s’en tient à « Uni », c’est le nouveau terme, bien qu’il n’ait pas moins de sens que le terme à la place duquel il a été trouvé. » Depuis ses premiers écrits, Erasme poursuit le rêve d’une rénovation en profondeur de la religion. Mais, à l’instar de Luther, est-il pour autant un réformateur ?

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L'HISTOIRE DE LA POSTE

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