Nous sommes fin janvier 1531. Arrivé à Panama, l’année précédente, le conquistador Francisco Pizzaro,  en est à sa troisième expédition en Amérique latine. Accompagné de ses frères, de cent quatre-vingt hommes, trente et un  chevaux et trois caravelles, il arrive à Tumbes, au Pérou, où on l’informe qu’une guerre civile déchire l’empire inca. C’est dans ce contexte que va débuter la colonisation du pays. Colonisation qui va durer trois siècle. Empire inca, conquête espagnole, proclamation de la République, ce sont les étapes que nous allons parcourir dans la riche histoire de cette région, aujourd’hui en proie aux troubles sociaux.

Nous sommes au début du mois décembre 1532, à Bologne. Au lendemain d’une campagne victorieuse que Charles Quint à menée,  devant Vienne,  contre le sultan de Constantinople. L’Empereur est venu renouveler un traité d’alliance défensive avec le pape Clément VII et la grande majorité des principautés et républiques d’Italie. Mais pour l’heure, son attention est portée sur tout autre chose : il est venu se faire portraiturer par le maître Tiziano Vecellio dit Le Titien. D’habitude, le fils de Philippe le Beau trouve ses portraits tellement hideux que, dit-il, « quiconque le voit pour la première fois en personne est agréablement surpris par son apparence. Cette fois, il sera tellement ébahi par le résultat qu’il nommera Le Titien peintre officiel de sa cour et l’anoblira. A cette époque, Charles Quint a trente-deux, il lui reste vingt-six ans de vie. C’est à ses jeunes années que nous allons nous intéresser. Les années de formation de l’un des plus puissants monarques de tous les temps.

CHARLES QUINT, L’INDOMPTABLE

1000 Jours dans l’Histoire

Nous sommes le 29 mai 1453. C’est la chute de Constantinople. L’ancienne et brillante Byzance, aujourd’hui Istanbul, tombe sous le joug Ottoman. Une civilisation qui avait revêtu un triple visage en alliant culture grecque, organisation impériale romaine et religion chrétienne. 1453, c’est un an après la mort du philosophe Pléthon. Gémiste Pléthon qui espérait redonner vie à  la Grèce par un autre moyen que l’alliance avec Rome et proposait de rejeter le christianisme source de déclin, selon lui. Admirateur de Platon, il en diffusa les idées dans la Florence des Médicis et assura ainsi le relais entre l’Antiquité et l’humanisme européen.

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LES GRANDES ÉTAPES DE L'HISTOIRE DU PÉROU

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