C’est avec l’historien Dimitri Joannidès que nous allons remonter le cours du temps et observer, sans voyeurisme aucun, la manière dont nos ancêtres ont représenté l’érotisme. Des peintures rupestres des hommes de la préhistoire aux provocations du vingtième siècle en passant par les « poseurs de braguettes » sur les nus trop osés de la Renaissance.

Les légendes urbaines sont au carrefour des traditions orales et écrites, de la fiction et de l'histoire. Elles sont un reflet de nos croyances contemporaines  mais trouvent une source dans nos représentations et récits plus anciens. Aurore van de Winkel s'en est fait la spécialiste qui décrypte pour nous les fonctions et usages de ces éléments de folklore moderne.

AUX ORIGINES DES LÉGENDES URBAINES

1000 Jours dans l’Histoire

Nous sommes en 1268, dans son « Opus Majus », le moine franciscain Roger Bacon apporte la preuve scientifique que le surfaçage particulier des verres lenticulaires permet d’agrandir les petites lettres. Au cour de ce même treizième siècle, à Florence, le physicien Salvino degli Armati met au point une paire de verres enchâssés dans un cercle de bois dont l’épaisseur et la courbure permettent de grossir les objets et les textes. Cependant,  la véritable origine des lunettes reste floue.

1000 Jours dans l’Histoire
L'ÉROTISME DANS L'ART OU DES SIÈCLES D'OBSESSIONS

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