Nous sommes au début de l’année 1945. Les Alliés sont aux portes du Reich. L’Allemagne compte encore plus de sept millions de soldats et quarante divisions blindées ou motorisées mais, menacée d’invasion à l’est et à l’ouest, elle est prise en tenaille. Sur le front européen, la fin de la guerre va se jouer à Berlin. La capitale allemande et sa population vont payer un très lourd tribu. Le 30 avril, comprenant que tout est perdu, Hitler se tire une balle dans la bouche. C’est la fin du IIIe Reich.

Nous sommes le 8 mai 1945. Libéré quelques jours plus tôt par les troupes françaises, Raymond De Becker arrive à Bruxelles, par le train. Il est 15h15. Aussitôt l’ancien rédacteur en chef du Soir « volé » est interpellé et arrêté. Incarcéré à la prison de Saint-Gilles, il est condamné à mort, le 24 juillet 1946, par le Conseil de guerre de Bruxelles pour avoir, notamment, « attenté à la sûreté de l’Etat et ébranlé la fidélité des citoyens envers le roi et l’Etat. » Observer le parcours de Raymond de Becker c’est regarder ce que fut la collaboration intellectuelle au cours de la période de la Deuxième Guerre mondiale qui déboucha sur l’illusion d’une Europe allemande.

RAYMOND DE BECKER, INTELLECTUEL ET COLLABO

1000 Jours dans l’Histoire

Le 30 avril 1945 Eva se suicide auprès d'Adolf Hitler dans le bunker au coeur d'un Berlin assiégé par les Soviétiques, ravagé par les bombardements. Pendant près de treize ans, elle fut la maîtresse cachée du furher, à qui elle décida très tôt de lier son sort. Qui est vraiment cette Eva Braun, dont l'existence n'a été révélée au grand public qu'en mai 1945 ?

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LA CHUTE DU IIIe REICH

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