Indira Gandhi, Premier ministre indien, démissionne après avoir été battue aux élections législatives

Nous sommes le 30 avril 1977 à Buenos Aires, face à la Casa Rosada, siège du gouvernement, sur la place de Mai. Quatorze femmes s’y sont réunies, ne sachant pas trop que faire. Depuis quelques mois, elles se croisent dans les locaux de commissariats et au Palais de justice. Elles y passent des heures, le plus souvent terrorisées. Elles sont à la recherche de leurs enfants, de leurs proches disparus depuis l’arrivée au pouvoir de la junte militaire. En sortant, elles ont commencé à se parler et à imaginer une forme de résistance à ces violences intolérables, aux tortures, aux assassinats, au silence. Elles sont devenues les « Mères de la place de Mai », certains diront « les Folles » de la place de Mai.

LES MÈRES DE LA PLACE DE MAI

1000 Jours dans l’Histoire

Nous sommes au printemps 2009. A Phnom-Penh.Un ancien responsable khmer rouge va être jugé devant un tribunal international. Il s’appelle Kaing Guek Eav, alias Douch. Entre 1976 et 1978, il a dirigé la terrible prison S21. Il est accusé d’avoir causé la mort de 14 000 personnes. Au cours de l’instruction, Douch a reconnu sa responsabilité. Le français, François Roux, avocat des militants non-violents a accepté d’être commis d’office pour le défendre aux côtés d’un confrère cambodgien, Kar Savuth. Au cours de ce procès, deux conceptions de la justice vont s’affronter, mais aussi deux visions de la responsabilité, de la culpabilité et de la réparation.

1000 Jours dans l’HistoireINDIRA GANDHI, PREMIER MINISTRE INDIEN, DÉMISSIONNE

1000 Jours dans l’Histoire
INDIRA GANDHI, PREMIER MINISTRE INDIEN, DÉMISSIONNE