En 1868, la Belgique et le Japon inaugurent des relations diplomatiques. Dans la foulée, l’Europe découvre la culture et les arts japonais. C’est le début du « japonisme », une mode culturelle qui va influencer de nombreux artistes occidentaux et qui va renouveler et même bouleverser tous les codes esthétiques.

Nous sommes au printemps 1869. C’est un jeune Américain très bien éduqué qui débarque en Angleterre et s’attendrit sur tout ce qui caractérise «l’Old England ». Ensuite, son périple européen va le mener en Italie. Et là, c’est un ravissement complet : « enfin je vis ! » dira-t-il à son frère. Un Américain de vingt-six ans qui a écrit quelques nouvelles mais pas encore les grands romans que seront « Portrait de femme », « Les ailes de la colombe » ou encore « La coupe d’or ». Dans ce dernier, un prince italien séjournant à Londres vit sa nostalgie du pays sur fond d’amours contrariées… Embarquons-nous pour l’Italie du dix-neuvième siècle avec Henry James.

EN ITALIE AVEC HENRY JAMES

1000 Jours dans l’Histoire

« Ah, la vie a des moments drôles et imprévus & sublimes à la fois comme dans Shakespeare ! » écrivait Félicien Rops. L'oeuvre de William Shakespeare (1564-1616) connaitra au 19e siècle, en france, un intérêt tout particulier auprès des peintres romantiques, qui entretiennent une relation particulière à l’art de la mise en scène. Eugène Delacroix, Gustave Moreau, Théodore Chassériau et bien d’autres peintres, graveurs et sculpteurs français ou belges ont consacré leur talent à interpréter les sentiments, drames et passions des héros shakespeariens. Hamlet et Ophélie, Roméo et Juliette, Macbeth et sa « Lady », Othello et Desdémone, autant de personnages aux destins dramatiques hantés par l’amour, les remords et la mort.

1000 Jours dans l’Histoire
UN ESPRIT JAPONAIS

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