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La Première

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Histoire

1000 Jours dans l’Histoire

GILLES DE RAIS, MONSTRE SANGUINAIRE OU VICTIME D'UNE MACHINATION ?

28 min

| Publié le 08/03/17

Nous sommes le 25 octobre 1440, au château du Bouffay. Un tribunal, présidé par le juge universel de Bretagne, Pierre de l'Hôpital, condamne le puissant seigneur, Gilles de Rais à être excommunié pour « apostasie hérétique [...] évocation des démons [...] crime et vice contre nature avec des enfants de l'un et de l'autre sexe selon la pratique sodomite. » On reproche à Gilles de Rais au moins cent quarante meurtres. L’ancien compagnon d’armes de Jeanne d’Arc et ses deux valets sont condamnés à être pendus, puis brûlés. À sa demande, le tribunal lui accorde trois faveurs : le jour de l'exécution, les familles des victimes pourront organiser une procession, il demande aussi d’être exécuté avant ses complices et que son corps ne soit pas entièrement brûlé pour être inhumé. Conformément à la requête qu'il avait formulée, son corps est enseveli dans l'église du couvent des Carmes, à Nantes… jusqu’à la Révolution. Gilles de Rais : l’un des plus grands criminels de tous les temps ou la victime idéale d’une machination : tentons d’y voir plus clair…