Dans ces documentaires, nous explorerons des affaires judiciaires du passé ayant 
marqué l'actualité belge avec un éclairage nouveau et une narration captivante. 

 

Dès mars 1997 de macabres découvertes vont se succéder au cœur de Mons. Au total ce sont les restes humains de 5 femmes découpées en morceaux et abandonnées dans des sacs poubelles, comme de vulgaires déchets, que les enquêteurs vont découvrir, puis identifier. La mécanique du crime revient sur une des plus grosses affaires de tueur(s) en série belge. Un ou des dépeceurs ont assassiné cinq femmes qui étaient à l'époque un peu à la dérive et fréquentaient toutes le quartier de la gare de Mons. A l'époque, le ou les meurtriers, au goût macabre pour la mise en scène, semble(nt) jouer au chat et à la souris avec les enquêteurs qui ne trouvent aucun indice. La technologie est encore balbutiante. De nombreuses négligences ou mauvaises interprétations dans cette affaire creusent encore l'écart entre la police et l'(les) assassin(s), dans un climat de suspicion générale pour cette petite ville. Depuis, des questions se posent : l'enquête a-t-elle été négligée, au motif que les victimes, toutes des femmes précarisées, esseulées, ont été traitées comme des citoyennes de moindre importance ? Les moyens mis en œuvre étaient-ils suffisants ou bien toutes les forces de police étaient-elles concentrées sur l'affaire Dutroux ? L'enquête se poursuit et des rebondissements ne sont pas à exclure grâce aux nouvelles techniques ADN ou à des confessions. Sur base d'archives incroyables et de témoignages forts et inédits, notamment de proches des victimes, notre film propose de rendre un peu d'humanité à des femmes littéralement jetées en pâture.

Dépeceur de Mons - Cinq femmes jetées en pâture

Mécanique du crime

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Inpiré de l'affaire Geneviève Lhermitte

Murielle et Mounir vivent une folle passion et pensent que leur union se poursuivra dans ce même climat jusqu'à la fin de leur jours. Depuis son plus jeune âge, Mounir loge chez le docteur Pinget, une personne qui prend beaucoup de place dans l'existence du couple. Quand les deux amoureux prennent finalement la décision de se marier, ils se retrouvent peu à peu dans un état de dépendance psychique et matérielle vis-à-vis du médecin. Puis ils décident d'avoir des enfants, ce qui complique encore les relations. Murielle, qui supporte de plus en plus mal l'ambiance étouffante qui règne chez elle, dérive lentement. Un drame terrifiant menace son bonheur et celui des siens...

A perdre la raison

C'était le 13 décembre 2011, jour pour jour il y a 12 ans, à Liège, Place Saint-Lambert. Ce jour-là, six personnes allaient trouver la mort et 125 autres allaient être parfois très grièvement blessées. En plein cœur de la ville, en quelques secondes, un homme avait semé le chaos et la terreur en lançant des grenades et en tirant sur la foule avant de se suicider. Cet homme, Nordine Amrani était bien connu de la Justice. Il était en liberté conditionnelle mais avait réussi à se réarmer et à passer sous tous les radars. Cela fait douze ans que les proches des victimes décédées se battent pour obtenir justice. Pour eux, l'Etat est coupable. En s'appuyant sur des archives inédites et des témoignages exclusifs de proches de victimes mais aussi de proches du tueur, Sylvie Chevalier et Arnaud Dufeys vous proposent ce nouveau numéro de " La Mécanique du crime : Pour que cela n'arrive plus ".

Fusillade Place Saint-Lambert - Pour que ça n'arrive plus

Le 28 février 2007 à Nivelles, Geneviève Lhermitte, une mère de famille, tue ses cinq enfants (3 à 14 ans) en les égorgeant avec un couteau, dans la maison familiale. Elle tente ensuite de se suicider, mais elle échoue. Son mari, Bouchaïb Moqadem est absent. Il est au Maroc depuis un mois. L'affaire a marqué l'histoire judiciaire belge et touche à un tabou absolu : une mère ne tue pas ses enfants. Qu'est ce qui a pu conduire Geneviève Lhermitte à une situation qui lui semblait à ce point sans issue ? Geneviève Lhermitte était-elle responsable de ses actes au moment des faits¿? Les experts-psychiatres rendent un avis favorable. En décembre 2008, le procès s'ouvre à la Cour d'assises du Brabant wallon à Nivelles. Un dossier de 1900 pages. Une centaine de témoins sont appelés à la barre. Au quatrième jour de procès, coup de théâtre, les experts-psychiatres sont appelés par la Cour pour revoir leur premier avis. Ils estiment finalement qu'elle était dans un état de démence au moment des faits et qu'elle n'était donc pas responsable de ses actes. Peu importe. Le jury populaire a tranché¿: Geneviève Lhermitte est condamnée à la prison à la perpétuité. Après 12 années passées en prison et plusieurs tentatives de suicide, Geneviève Lhermitte est libérée sous conditions. Elle est admise en centre psychiatrique, mais elle n'arrive plus à vivre sans ses enfants. Elle obtient l'euthanasie pour souffrances psychologiques sans espoir de guérison possible. A travers des archives inédites et de nouveaux témoignages, ce documentaire s'interroge sur le parcours tragique de Geneviève Lhermitte et le regard de notre société qui considère les mères infanticides comme des monstres.

Mécanique du crime